
Comment je sélectionne vos photos : mon œil, mes critères, et votre mot à dire
Photographe sensible à l’émotion, je vous raconte comment je sélectionne vos photos, entre technique, regard personnel et instants vrais à préserver.
Beaucoup de mes clients me disent, avant une séance photo, qu’ils ont peur de ne pas être à l’aise. Je crois profondément que l’un des grands rôles d’un·e photographe, c’est justement de vous aider à être vous-mêmes. À être naturels, vivants.
Je crois que tout le monde est photogénique – pas parce qu’on ressemble à un mannequin, mais parce qu’on est beau quand on est vrai. Quand on oublie l’objectif.
Et cette vision-là a une conséquence concrète : je prends beaucoup de photos pendant une séance. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, j’ai envie de vous expliquer comment je sélectionne vos photos, et quels sont mes critères de tri.
J’aime les photos qui racontent un moment particulier, qui ont du sens. Des regards d’enfants, des rires, des jeux, des larmes… Une image est pour moi le témoignage d’un instant de vie, une émotion figée dans le temps.
C’est pour cela que l’authenticité est toujours mon premier critère, celui qui passe avant tous les autres. Parfois, une photo ne coche pas toutes les cases techniques, mais je la garde. Parce que la beauté ne réside pas dans la perfection : elle se trouve dans la sincérité.
Ce moment me fait toujours sourire : les parents tentent un câlin collectif, mais leur fille n’en a rien à faire… Elle préfère courir, libre comme l’air. Et si vous zoomez, vous verrez qu’elle leur tire même la langue ! C’est exactement ce que j’aime dans une séance famille : le naturel, l’imprévu, et les vraies tranches de vie.
Faire une photo de famille avec le chien, c’est forcément plein d’amour… et parfois, de surprises. Ici, ce bisou baveux n’était pas prévu, mais a déclenché un éclat de rire général. C’est aussi ça, capturer un instant : ne pas chercher la photo parfaite, mais celle qui raconte quelque chose de vrai.
Les préparatifs d’un mariage sont souvent un joyeux bazar. Ici, j’ai adoré cette scène où tout se mélange : la mariée est habillée et presque prête, mais pas tout à fait selon sa maman et sa soeur. Mais bien assez pour sa témoin qui veut un selfie ! Ce tourbillon où tout arrive en même temps en fait une de mes photos préférées de 2024.
On pense souvent qu’un bon photographe produit uniquement des images nettes. Dans un monde idéal, peut-être ! Mais dans la vraie vie, il y a deux types de flous : les involontaires… et les artistiques.
Oui, il m’arrive d’avoir des photos floues parce que je vous demande de bouger, de courir, de jouer. Parfois, je n’arrive pas à suivre, et la mise au point n’est pas là où je l’aurais voulue. En général, je ne garde pas ces images. Mais il arrive qu’un flou involontaire porte en lui un moment tellement fort, tellement juste, que je décide de le conserver.
Et puis, il y a les flous volontaires. Ceux que je choisis. Un flou de mouvement pour illustrer la course des enfants, la puissance du vent, ou le flou de mise au point pour mettre en valeur un élément du premier ou de l’arrière-plan. Il y a une vraie tendance autour des photos floues aujourd’hui, et même si je veille à ne pas en abuser, je trouve qu’elles peuvent vraiment enrichir une galerie d’images.
Ce genre de coïncidence visuelle me parle toujours. La robe de la mariée était recouverte de petites pâquerettes… et nous avons fait la séance dans un champ qui en était rempli. J’ai choisi de mettre l’accent sur cette poésie discrète, en jouant sur les textures et les plans.
Ce jour-là, le vent soufflait très fort, et j’ai voulu l’embrasser plutôt que le combattre. J’ai utilisé le flou de mouvement pour accentuer cette force, tout en gardant le couple au cœur de l’image. Un joli souvenir de cette météo capricieuse… et de leur amour, bien ancrée.
Lors de ce mariage breton, les traditions avaient une grande importance. J’ai donc tenu à photographier cette bannière, portée lors du pardon. Elle symbolise l’attachement des mariés à leurs racines. Ce genre de détail me permet aussi de raconter l’histoire du mariage dans ce qu’elle a d’unique.
La lumière est évidemment un élément fondamental en photographie : c’est elle qui sublime le reste. Mais dans mon processus de tri, ce n’est pas le critère principal. Pourquoi ? Parce que je la travaille en amont. Cela passe par le choix de l’horaire (coucou la golden hour !) et par le placement le jour J – je vous guide sur tout ça.
Cela dit, je ne contrôle pas tout. En séance, il peut y avoir des mouvements, des imprévus. Il m’arrive aussi de tester des choses, de tenter des cadrages, des ambiances… Parfois ça fonctionne, parfois non. Mais la lumière reste pour moi un outil, pas une finalité.
Les couchers de soleil, c’est classique… mais celui-ci, dans les marais salants de Guérande, avait quelque chose en plus : son reflet. J’ai aimé composer avec cette lumière rasante et miroir naturel, pour une image douce et enveloppante.
La lumière dans cette église était magnifique, franche, tranchée. Le noir et blanc permet de la faire ressortir encore plus, sans être distraite par les couleurs.
Je suis très attentive à l’éclairage lors des premières danses : il peut sublimer ou complètement rater une photo. Ici, tout était parfait. On sent la douceur du moment, la forme de la robe, la tendresse entre les deux. Un vrai bonheur à photographier.
Je ne sélectionne jamais une photo en me demandant “est-ce que cette personne est belle ?” Je me demande : “est-ce qu’elle a l’air heureuse ? émue ? surprise ?”
Je préfère des visages expressifs à des visages lisses. L’émotion est au cœur de mon approche de photographe.
Mais rassurez-vous, je ne suis pas non plus un monstre : si vous êtes en train de cligner des yeux ou dans une position peu flatteuse, il y a peu de chances que je garde la photo… surtout si j’en ai une version similaire où vous êtes mieux.
Lors de l’entrée à l’église, je me concentre souvent sur les mariés. Mais ici, c’est la surprise du papa qui m’a happée : il découvrait le Bagad offert par sa fille. J’ai choisi de cadrer sur lui, car ce moment lui appartenait pleinement.
Pendant les séances couple, j’essaie de provoquer des moments de complicité. Et parfois, ça se transforme en fou rire ! Cette photo en est un parfait exemple, pleine de légèreté et de naturel.
Ce que j’aime ici, c’est le lien. La jeune femme qui parle n’est pas la témoin du marié qui pleure, mais celle de son amoureux. Il y a une vraie émotion, un amour partagé entre eux trois, qui dépasse les “rôles” habituels dans un mariage. C’est ce genre de détails qui me touche.
Certaines images ont du potentiel, mais pas dans leur globalité. C’est là qu’un bon recadrage photo peut tout changer.
Je peux décider de ne garder qu’un fragment d’image : un geste, un détail de robe, une main posée, un éclat de lumière, une texture… Un petit bout de l’histoire, isolé du reste, qui mérite d’exister en tant que tel.
Cette photo, c’est un mélange de textures, mais aussi d’amour. La dentelle de la robe, le châle au crochet tricoté par la maman… Tout était doux, délicat, harmonieux. J’aime photographier ces petits éléments qui ont une histoire.
Pour ce mariage nous avons réalisé les photos de couple sur une plage, non pas de sable mais de galets. Cette photo c'est un simple détail, mais qui dit tout : le bord de mer, les galets, la légèreté du voile… On sent l’ambiance de cette journée, sans en montrer trop. J’aime ces images qui évoquent plutôt qu’elles ne montrent.
J’ai recadré volontairement cette photo pour me concentrer sur l’instant juste avant le baiser. Ce “presque” est souvent plus fort que le baiser lui-même. Il y a de la tension, de la tendresse, de l’intimité. J’adore ce genre de plans serrés.
Pour les séances photos, je fonctionne en deux temps : je fais une première sélection, puis c’est vous qui faites votre tri final. Parce que mes critères et les vôtres peuvent différer. Ce sont vos souvenirs, vos émotions – il est donc essentiel que vous receviez les photos qui vous touchent le plus.
On est souvent les pires juges de soi-même : vous verrez peut-être des défauts que je ne vois pas. Et inversement, il m’arrive de glisser discrètement une image que vous n’aviez pas choisie… juste pour lui donner une chance de vivre en dehors de mon disque dur.
Pour les mariages ou les formules aventures, c’est un peu différent : vous recevez toutes les photos qualitatives, sans limite de nombre. Cela vous offre plus de diversité, et la possibilité de redécouvrir des images plus tard. Parce que vos goûts évoluent. Parce qu’un détail qui vous dérange aujourd’hui pourrait devenir touchant demain.
Je donne souvent cet exemple : ma mère a une dent en or. Une molaire, qu’on ne voit que quand elle rit à pleines dents. Et moi, j’adore les photos où ce petit éclat doré apparaît. Parce que c’est la preuve d’un moment de joie sincère. Et ça, ça vaut plus que toutes les photos “parfaites”.
Ce sont des détails que je ne remarque pas forcément à la prise de vue… mais qui prennent tout leur sens, plus tard, à travers vos yeux.
Mon objectif, ce n’est pas seulement de vous livrer de belles images.
C’est de créer des photos qui auront une vraie valeur pour vous. Celles que vous garderez précieusement, que vous aimerez feuilleter dans quelques années, et qui feront naître un sourire, une larme, une émotion.
Des photos qui racontent qui vous êtes, à un instant donné.
Des souvenirs vrais, intimes, sincères.
Des images qui vous ressemblent, et qui continueront à résonner longtemps dans vos cœurs.
Si cette article vous a donné envie de réaliser une séance photo à mes cotés
Et si vous avez envie d’en apprendre plus sur la photographe qui se cache derrière cet article…
Photographe sensible à l’émotion, je vous raconte comment je sélectionne vos photos, entre technique, regard personnel et instants vrais à préserver.
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